Here is the complete text of the open letter to current CBC Directors from nine former members of the Board of Directors, released July 13, 2014.
Note: I had no role in the origination or composition of the letter, or in the soliciting of signatories. I am publishing it here simply to make it as widely available as possible. –wr
July 14, 2014
Monsieur Rémi Racine, Chairman
Board of Directors, CBC/Radio Canada
CBC
181 Queen Street
C.P. 3220, succ. « C »
Ottawa (Ontario) K1Y 1E4
Re » Future of CBC/Radio Canada
Dear Mr. Racine,
We the undersigned, former members of the Board of Directors of CBC/Radio Canada, are very concerned for the future of our national broadcaster following on the substantial production cuts that the Corporation announced recently. It appears that the Board has forgotten that the Board members are trustees of a statutory mandate based on the maintenance of a capacity within the Corporation to broadcast, inform and certainly to create.
As CBC Board members, you well know that CBC/Radio Canada has a public service mandate –
it is not a business in any conventional sense.
“CBC is a public good, like the school system, like Medicare, like our universities and
colleges, our public museums and galleries.” “It exists not to make money or to satisfy
financial goals, but to fill a public need – one that is not being served by private media
outlets. Its purpose is to serve its audiences as citizens, rather than consumers” (Wade
Rowland, Globe and Mail, June 26, 2014)
CBC was created with the aim of uniting Canadians from one ocean to the other, and to serve all regions and all minority groups. For decades, CBC/Radio Canada has contributed to a national awareness of the different facets of our national “tissue” by representing our cultural diversity through a capacity to create and support this diversity. We believe that with the most recent cuts,the mandate of the CBC is in peril. To suggest that replacing a capacity to produce with social media is dodging the issue; to eliminate the creative potential of the CBC is to sacrifice one of its raisons d’être.
With a sense of great urgency, we, the undersigned, call upon you and all members of the Board, to consider the inevitable consequence of this most recent funding cut in particular, and, in accordance with your responsibility as Board members, to clearly and publicly inform the Government that these cuts will effectively eviscerate CBC/Radio Canada and will ultimately bring about the demise of this important and valued national public service.
Yours sincerely,
John Kim Bell, Toronto, ON Michel Doyon, Quebec City, Que.
Clarence LeBreton, Caraquet, N.B. Richard O’Hagan, Toronto, ON
Alain Paris, Montreal, Que Brian Peckford, Qualicum Beach, B.C.
Robert Rabinovitch, Montreal, Que. Guylaine Saucier, Montreal, Que
Thomas Wilson, Toronto, ON
Le 14 juillet 2014
Monsieur Rémi Racine,
Président du Conseil
Conseil d’administration Radio-Canada / CBC
181, rue Queen
C.P. 3220, succ. « C »
Ottawa (Ontario) K1Y 1E4
Objet: Avenir Radio-Canada / CBC
Monsieur le président du Conseil,
Nous soussignés, antérieurement membres du Conseil d’administration de la Société Radio-
Canada, désirons vous souligner que nous sommes à la fois inquiets et fort préoccupés de
l’avenir de notre société d’État suite aux coupures substantielles qui ont récemment été
annoncées. Nous croyons sincèrement que les décisions afférentes à ces coupures vont à
l’encontre du mandat même de la Société dont le fondement repose sur le maintien d’une
capacité de notre société d’État de diffuser, d’informer mais surtout de créer.
Suivant l’article 46.1 de la Loi sur la radiodiffusion (L.C. 1991, ch. 11), « La Société a pour
mission de fournir la programmation prévue aux alinéas 3(1) l) et m) » lesquels établissent que :
l) la Société Radio-Canada, à titre de radiodiffuseur public national, devrait
offrir des services de radio et de télévision qui comportent une très large
programmation qui renseigne, éclaire et divertit;
m) la programmation de la Société devrait à la fois :
(i) être principalement et typiquement canadienne,
(ii) refléter la globalité canadienne et rendre compte de la diversité régionale
du pays, tant au plan national qu’au niveau régional, tout en répondant
aux besoins particuliers des régions,
(iii) contribuer activement à l’expression culturelle et à l’échange des
diverses formes qu’elle peut prendre,
(iv) être offerte en français et en anglais, de manière à refléter la situation et
les besoins particuliers des deux collectivités de langue officielle, y
compris ceux des minorités de l’une ou l’autre langue,
(v) chercher à être de qualité équivalente en français et en anglais,
(vi) contribuer au partage d’une conscience et d’une identité nationales,
(vii) être offerte partout au Canada de la manière la plus adéquate et efficace,
au fur et à mesure de la disponibilité des moyens,
(viii) refléter le caractère multiculturel et multiracial du Canada
Aussi, partageons-nous les propos du professeur Wade Rowland qui s’exprimait ainsi dans
l’édition du 26 juin 2014 du Globe and Mail :
“CBC is a public good, like the school system, like Medicare, like our universities
and colleges, our public museums and galleries.” “It exists not to make money or
to satisfy financial goals, but to fill a public need – one that is not being served by
private media outlets. Its purpose is to serve its audiences as citizens, rather than
as consumers.”
La Société Radio-Canada a été créée dans le but d’unir les Canadiens et Canadiennes d’un
océan à l’autre en veillant à respecter les régions et les groupes minoritaires. Elle a notamment
contribué, au cours des décennies, à faire connaître les différentes facettes de notre tissu social et à promouvoir notre diversité culturelle et ce par sa capacité de créer et de promouvoir des émissions de tous genres et capter des évènements de partout au Canada.
Nous pensons que les coupures annoncées récemment ne peuvent que mettre en péril le
mandat de cette Société d’État dont il nous faut surtout pas minimiser l’importance sociale et
culturelle. Quant à l’argumentaire qu’il faut se mettre au diapason des nouvelles technologies
d’information, nous pensons que c’est là un faux-fuyant, car éliminer le potentiel de création de la Société Radio-Canada équivaut à l’amputer de l’un des principaux piliers de sa raison d’être. Le numérique, oui, mais non au détriment de la création, coeur d’une culture partagée.
En terminant, nous désirons vous souligner qu’il est parfois important de s’indigner et de dire haut et fort que nous ne sommes pas d’accord avec les décideurs politiques.
Veuillez accepter, monsieur le Président du Conseil, accepter l’expression de nos sentiments les
meilleurs.
John Kim Bell, Toronto, ON
Michel Doyon, Quebec City, Que.
Clarence LeBreton, Caraquet, N.B.
Richard O’Hagan, Toronto, ON
Alain Paris, Montreal, Que
Brian Peckford, Qualicum Beach, B.C.
Robert Rabinovitch, Montreal, Que.
Guylaine Saucier, Montreal, Que
Thomas Wilson, Toronto, ON